Commentaires sur la BD « Tout est Relatif »

 

En page 35, il est présenté qu’une valeur de la vitesse de la lumière (vitesse limite) de quelques m/s rendrait la vie impossible.

Il se pourrait bien que l’on NE puisse PAS se rendre directement compte d’une variation de la vitesse de la lumière (vitesse relativiste limite de référence) mais seulement pouvoir la comparer.

En cas de ralentissement de cette vitesse de référence, il semblerait que le temps serait plus lent (comparé à celui d’avant) et la lumière semblerait avoir une vitesse identique (phénomène physique dit « de jauge ») !  Et inversement pour une accélération.

En page 39, il y est présenté qu’à 260 000 km/s les étoiles apparaitraient comme des ellipses à rapport 1/2.

Cet exemple est une illustration « simpliste » du phénomène relativiste de la contraction des longueurs, mais l’exemple de type pédagogique pose problème.

En effet, un hypothétique vaisseau spatial croisant dans l’espace à vitesse (dite) relativiste, observerait le ciel s’entasser dans une sorte d’hublot placé dans le sens de son mouvement.

Ce résultat est présenté par l’astrophysicien américain Carl SAGAN dans son livre COSMOS, mais aussi dans « L’aventure cosmique de l’Humanité » de l’astrophysicien Nicolas PRANTZOS.

Mais ensuite JPP nie ce résultat en précisant que TOUT se contracte, l’Univers et le vaisseau !

Là il y a faute, car si tout se contractait, il n’y aurait pas d’effets relativistes.

De plus, les étoiles qui apparaissent comme des points lumineux, resteraient des points apparents quelle que soit la vitesse.

Et quand bien même pourrait-on résoudre leur surface – ce qui est déjà fait pour les étoiles Bételgeuse et Antarès, supergéantes rouges relativement proches – l’effet relativiste de « la contraction de Lorentz » ne se manifesterait pas de cette manière simpliste, dans un simple « écrasement » apparent d’une boule.

De page 49 à 54, JPP présente « la poursuite des photons ».

Dans son sous–marin conceptuel, représentant un mobile relativiste, JPP fait des erreurs, sans doute pour pédagogie, en parlant de (chercher) à rattraper les photons en pages 52 et 53.

En effet, une fois que la lumière est émise, elle progresse à vitesse constante quel que soit le mouvement du mobile et de ses accélérations.

En page 53, il essaye de « s’attaquer » à l’idée commune que « marcher fait maigrir » ; présentée comme fausse dans le cadre de la Relativité Restreinte.

En effet, selon la Relativité Restreinte, le simple fait de quitter l’état de repos fait augmenter la masse, mais cet effet est tellement infinétésimal dans la vie courante, qui non seulement est totalement négligeable mais de plus en dessous du mesurable.

De plus, après tout, marcher fait bien maigrir (!) car le métabolisme évacue gaz carbonique et vapeur d’eau. Mais surtout l’énergie provient du corps lui–même elle ne lui est pas apportée de l’extérieur, l’infime augmentation relativiste de la masse, provient alors d’une transformation de la masse au repos du corps : il n’y a pas d’augmentation de la masse totale !

En page 57, il y est présenté que le plus long chemin est celui « parcouru » à l’arrêt.

Ce résultat paradoxal est une semi–vérité, si l’on mesure la longueur du chemin entre 2 points A et B selon le temps propre.

En page 58, JPP enfonce le paradoxe en présentant le fameux diagramme d’espace–temps, et la distance pourtant plus longue selon l’aller–retour que selon la position de repos.

La solution de ce paradoxe se trouve en reconnaissant que le diagramme présenté est en fait un diagramme espace–espace car la cordonnée verticale de temps est présentée comme une distance spatiale sur le diagramme équivalente aux autres.

La longueur du chemin dans l’espace–temps (celui dans lequel nous sommes) serait plus courte selon l’aller–retour que selon le repos (distance du genre temps) ; la longueur serait même nulle avec un aller–retour à la vitesse de la lumière !

Dernière modification : 13/02/2020

Par : Claude ANDREU ; rominandreu@yahoo.fr

Article placé sur le lien : http://ssfintms.free.fr/rela_fr.htm

3 Réponses to “Commentaires sur la BD « Tout est Relatif »”

  1. Carole Duke Says:

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    Computational Neurobiology Laboratory at the Salk Institute
    http://www.allstarresort.com

  2. www.marisolcollazos.es Says:

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    Commentaires sur la BD « Tout est Relatif  | «Critiques des BDs "Lanturlu"

  3. romantische geschenke für frauen Says:

    Das ist nämlich super, Herzlichen Dank! Dies hat mir gefallen und ist außergewöhnlich wissenswert.
    Die Einfällefinde ich nachvollziehbar. Solche Gedanken sind
    mir sogar allerdings durch den Denkapparat gegangen. Weil ich berücksichtige, dass dies unter anderem für meinen Büchernarren ein erhellendes Thema bezeichnet.

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